5 mythes sur le réchauffement de la planète et les moyens de transport !

Le réchauffement climatique est indéniable. Ce phénomène que nous devons enrayer, quitte à changer nos habitudes de voyage, de comportement et même notre économie, est pourtant la cible de nombreuses fabulations.

Vacancesweb rectifie le tir, en se basant sur les résultats les plus fiables du moment, soit ceux du GIEC, l’organe de l’ONU qui concentre les études scientifiques sur le climat. Puissent ces quelques révélations vous aider ou vous guider dans vos futurs choix de voyage et de transport !

1. Les transports sont la principale cause du réchauffement climatique

Selon le quatrième rapport du GIEC, le secteur du transport est à la cinquième place des causes du réchauffement. D’autres études plus récentes démontrent que ce secteur serait le deuxième contributeur au réchauffement. Le premier ? Dans tous les cas, c’est le secteur de production d’énergie et d’électricité qui occupe cette peu enviable première place, et de (très) loin.

2. La neutralité carbone va directement enrayer le réchauffement climatique

Hélas, ce n’est pas aussi simple. Même si nous arrêtons brutalement toutes nos émissions (ce qui est peu probable), la terre continuera de se réchauffer pendant de nombreuses années : les océans ont déjà accumulé trop de chaleur et le CO2 a une longue durée de vie dans l’atmosphère… Il est donc impératif de diminuer notre production au plus tôt !

3. Les avions polluent plus que tous les autres moyens de transport réunis

A en croire les chiffres de l’AIE, c’est bien tout ce qui est lié au transport routier qui est la principale cause des émissions de CO2 (74 %). Notez toutefois que par transport routier, l’AIE n’entend pas que les voitures (même si elles sont la principale cause) : les camions et les bus sont aussi concernés. Le secteur aérien est deuxième (12 %), le secteur maritime, troisième (11 %).

4. Les voitures électriques ne sont pas plus propres que les voitures thermiques

On le sait, les phases de production et de recyclage sont plus énergivores pour les voitures électriques que pour les voitures thermiques. Notez toutefois que le bilan global est largement favorable aux voitures électriques…

Cela impose toutefois un gros effort au niveau de la « verdurisation » de la production d’électricité : certains pays (à l’Est, notamment) comptent en effet de nombreuses centrales au charbon, au bilan environnemental catastrophique. Une hausse de la demande en électricité doit donc se traduire par un renouvellement du parc de production d’électricité, plutôt que par une hausse de production des actuelles centrales.

5. Les voitures anciennes sont catastrophiques pour l’environnement

Ici, il est plus question de bon sens que de chiffres. Si par voiture ancienne, vous entendez l’ancêtre de 40 ou 50 ans, le bilan est négligeable. Toutes les voitures anciennes ne consomment pas forcément beaucoup (pensez à une Citroën 2CV par exemple, qui consomme 5l/100 km), leur kilométrage annuel est réduit (moins de 1.500 km par an selon la BEHVA), l’entretien fait généralement appel au circuit court et enfin, les coûts liés à la production sont amortis depuis longtemps.

En revanche, si vous entendez un véhicule d’une quinzaine d’années qui effectue encore plus de 30.000 km par an et dont le moteur est peu entretenu, alors le bilan est tout autre. Vous l’aurez compris, remplacer une vieille voiture qui roule très peu, par une voiture électrique, n’a pas toujours beaucoup de sens.

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