Ce que vous avez devant vous, ce sont des serres. Beaucoup de serres. Des serres étendues sur environ 30.000 hectares, soit deux fois la superficie de la Région de Bruxelles-Capitale. Jadis, il y avait là un désert apprécié des réalisateurs de films…
Jusqu’il y a une
quarantaine d’années environ, le désert d’Almeria était réputé être une zone ensoleillée
et extraordinairement aride. Ce vaste terrain servait de temps à autres de
décor à des films, comme Lawrence d’Arabie. Puis, devant l’étendue quasi
inutilisée, certains cultivateurs se sont mis à la culture intensive. Aujourd’hui,
des serres ont poussé sur près de 30.000 hectares ! Tomates et poivrons
poussent donc rapidement dans cette immensité jadis désertique. Pour arroser le
tout, des trous furent creusés dans les nappes phréatiques.
Aujourd’hui,
cette zone n’est pas sans provoquer quelques problèmes. Les tonnes de plastiques
générés ne sont pas intégralement recyclés, ce qui a entraîné de nombreux
problèmes environnementaux. Des baleines ont d’ailleurs fait les frais de cette
superproduction. Autre problématique : les nappes phréatiques. Désormais,
il faut creuser nettement plus profondément pour trouver l’eau…