Alors que Venise, Barcelone ou encore Majorque tentent de fermer doucement la porte aux touristes trop nombreux, une région portugaise continue, elle, de l’ouvrir en grand.
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En Alentejo, pas besoin de filtre pour capturer les plages désertes, les villages blancs ou les collines d’oliviers : la lumière fait tout le travail. Avec l’une des densités de population les plus faibles d’Europe, l’Alentejo offre ce luxe rare : de l’espace.
Pas de méga-resorts ni de files pour les selfies, mais des expériences sur mesure : dormir dans un ancien couvent, bruncher chez le vigneron du coin, ou encore pagayer au calme sur le lac Alqueva.
Chaque euro dépensé a un impact direct : il soutient l’artisanat local, protège le patrimoine et encourage les producteurs à rester eux-mêmes. Un tourisme durable, à visage humain, sans greenwashing.
“Nous accueillons les visiteurs comme s’ils faisaient partie de la famille : avec du temps, de la fierté et un bon verre de vin”, rapporte António Lacerda, Visit Alentejo.
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Idées de séjours slow mais stylés
- Gourmandise et raffinement à Herdade da Malhadinha Nova avec dégustations, ateliers et design hôtelier.
- Nature et contemplation au bord du lac d’Alqueva : kayak, chevaux, et ciel étoilé classé Dark Sky.
- Culture et vieilles pierres : d’Évora (future capitale européenne de la culture) à Elvas, une balade dans le temps.
- Côte Atlantique et esprit surf : la Rota Vicentina entre falaises, poissons grillés et criques désertes.