

Voir cette publication sur Instagram
« Il y a des cadavres d’animaux qui jonchent les plages », déplore Brad Martin, responsable pour Ozfish, une organisation de protection des poissons. « Nos bénévoles disent souvent : Nous avons marché un kilomètre le long de la plage et vu 100 animaux morts », confie-t-il à l’AFP. Des lieux prisés comme l’île Kangourou, les péninsules de Fleurieu et de Yorke sont particulièrement touchés.
Identifiée pour la première fois dans les années 1930, Karenia mikimotoi sévit déjà au Japon, en Norvège, en Chine ou encore aux États-Unis, impactant tourisme et pêche à hauteur de millions de dollars. Mais c’est une première d’une telle ampleur en Australie-Méridionale.
Voir cette publication sur Instagram
Selon le gouvernement local, cette prolifération serait en partie due à une vague de chaleur marine, un des effets visibles du changement climatique. La biologiste Shauna Murray, qui a identifié l’algue, précise : « Elle endommage les branchies des poissons, les empêchant de respirer. »
Si cette floraison toxique ne semble pas dangereuse pour l’humain, elle illustre néanmoins la fragilité de nos écosystèmes. Selon le gouvernement de l’Etat d’Australie-Méridoniale, cette prolifération pourrait être en partie due au réchauffement de la mer !