La cuisine italienne rejoint le patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Une consécration qui dépasse largement la simple célébration des pâtes, des sauces lentes ou de l’huile d’olive artisanale...
© matej-buchla
Soumise en 2023, la candidature figurait parmi les 68 dossiers examinés à New Delhi. Une sélection où l’on retrouvait, entre autres, le festival indien des lumières, Diwali, également reconnu cette année.
Rome savoure la victoire
Sans surprise, la nouvelle a fait réagir jusqu’au sommet de l’État italien. La Première ministre Giorgia Meloni a salué une reconnaissance qui « honore qui nous sommes et notre identité », rappelant ainsi la place centrale du Made in Italy dans sa stratégie politique. Et de poursuivre : « Car pour nous, Italiens, la cuisine n’est pas seulement de la nourriture ou un recueil de recettes. C’est bien plus : c’est la culture, la tradition, le travail, la richesse », déclare-t-elle.
Une gastronomie populaire… mais riche de territoires
L’Italie n’a pas attendu l’Unesco pour régner sur les tables du monde. Pâtes, pizzas, gelati, antipasti, risotti ou charcuteries… La force de sa gastronomie repose sur une idée simple : des produits locaux, peu transformés et une culture de transmission profondément ancrée.
Naples, expresso et au-delà
Certains éléments étaient déjà inscrits au patrimoine immatériel :
- la fabrication de la pizza napolitaine,
- et le café expresso, autre rituel national.
Mais cette fois, la reconnaissance s’étend à la cuisine italienne dans son ensemble, un ensemble très hétéroclite ! Cette inscription souligne surtout et avant tout, l’importance de protéger des savoir-faire culinaires, souvent menacés par la standardisation.