Tokyo célèbre le retour de la saison des cerisiers en fleurs, un événement très attendu qui revêt cette année une signification particulière, marqué par un début de printemps frais et une floraison tardive.
Cette année, la nature a pris son temps, décalant l’épanouissement des fameux sakura, les cerisiers du Japon, symboles de renouveau et de beauté éphémère. Dans les parcs et autour du Palais impérial, les passants profitent d’une vision féérique où les branches chargées de pétales roses et blancs créent un tableau d’une rare poésie ! Nous, on adore…
Une tradition ancestrale
L’admiration des cerisiers en fleurs, ou “hanami”, est profondément ancrée dans la culture japonaise. Michitaka Saito, 68 ans, témoigne à Belga de ce moment privilégié : “Les fleurs de cerisier sont tellement symboliques, elles rendent tout ce qui vous entoure joyeux et beau“. Pour lui, comme pour beaucoup d’autres, cette période est synonyme de nouveau départ, coïncidant avec le début de l’année scolaire et fiscale au Japon.
Le climat, un acteur incontournable
L’agence météorologique japonaise soulève un paradoxe : si cette année la floraison a tardé en raison des températures fraîches, elle met aussi en avant l’impact du changement climatique qui, globalement, avance la date d’éclosion des fleurs.
Un impact économique et touristique !
Le “hanami” n’est pas seulement un plaisir pour les yeux; il est aussi un puissant moteur économique. Selon Katsuhiro Miyamoto, professeur à l’université du Kansai, l’impact économique de cette saison pourrait atteindre les 1.100 milliards de yens, marquant une nette augmentation par rapport à l’année précédente !