Les États-Unis envisagent d’exiger l’accès aux… réseaux sociaux des visiteurs. Pourquoi ? Dans quel but ? On vous explique !
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Alors que les demandes électroniques ESTA font déjà partie du rituel d’entrée aux États-Unis, l’administration Trump remet une couche avec une idée atypique : demander aux touristes l’accès à leurs réseaux sociaux des cinq dernières années. Rien que ça.
Le document, publié au Journal officiel fédéral, n’est pas encore contraignant, mais il alimente de larges discussions, tant aux États-Unis qu’à l’étranger. Si la mesure aboutit, elle concernerait tous les voyageurs utilisant l’ESTA, Belges compris, bien entendu !
Pourquoi un tel virage sécuritaire ?
Officiellement, il s’agit de « protéger les États-Unis contre les terroristes étrangers et autres menaces à la sécurité nationale et publique ». Les réseaux sociaux peuvent révéler beaucoup sur les personnes : photos, opinions, habitudes, tout y est. Du point de vue des autorités américaines, accéder à cet historique (TikTok, Instagram, X, et compagnie) serait une manière de détecter d’éventuelles menaces avant même qu’un voyageur ne récupère sa valise.
Autre annonce notable : l’USCIS (U.S. Citizenship and Immigration Services) prévoit d’examiner les commentaires potentiellement « anti-américains » publiés par des immigrants lors de leur demande.
C’est pour quand ?
Pour l’instant, la mesure est en discussion. Pas de changement immédiat pour les voyageurs, qui continuent d’entrer aux États-Unis avec une ESTA classique. Mais si la proposition passait, elle transformerait l’expérience d’entrée en une procédure plus intrusive, surtout pour ceux qui s’étendent largement sur leurs réseaux sociaux…