Observer les étoiles devient un motif de voyage à part entière et c’est une vraie tendance qui s’amplifie avec les années.
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L’astrotourisme, c’est tout simplement le fait de voyager pour observer le ciel. Étoiles, planètes, aurores boréales, éclipses, pluies de météores ou Voie lactée : le spectacle se joue au-dessus de nos têtes, souvent loin des villes et de leur pollution lumineuse.
Contrairement au tourisme spatial (réservé à quelques portefeuilles très bien garnis), l’astrotourisme reste accessible. Il peut prendre la forme d’un séjour en pleine nature, d’une nuit à la belle étoile ou d’une escapade dans une région réputée pour la qualité de son ciel nocturne.
Une tendance qui prend de l’ampleur
Ce n’est pas un hasard si l’astrotourisme revient régulièrement dans les radars. Selon les tendances 2026 de Glenaki, l’observation des phénomènes naturels fait partie des grandes motivations de voyage à venir. Une envie de ralentir, de se reconnecter à l’essentiel… et de regarder ailleurs que son écran ?
Même constat dans le rapport Horizons 2025 publié par Expedia à l’automne 2024. La plateforme y souligne un engouement croissant pour les expériences liées à la nature, sur terre comme dans les airs. Le ciel devient ainsi une nouvelle destination.
Et pourquoi ça prend de l’ampleur ?
Si l’astrotourisme séduit autant, ce n’est pas uniquement pour la beauté des images. Regarder une galaxie ou une éclipse, c’est aussi accepter de se sentir tout petit. Une expérience presque philosophique, qui invite à relativiser et à prendre le temps. Cette approche s’inscrit pleinement dans la slow life et le tourisme expérientiel. Moins de selfies, plus de silence. Une tendance renforcée ces dernières années par le besoin de déconnexion et de retour aux sources.
2026, une année clé pour lever les yeux
L’intérêt pour l’astrotourisme devrait encore grimper en 2026. Et pour cause : l’Europe connaîtra sa première éclipse totale de Soleil depuis près de trente ans.