

L’Everest, théâtre de rêves, d’exploits… et parfois de drames. La première victime de la saison 2025 est Philipp Santiago, un alpiniste philippin de 45 ans, mort d’épuisement au camp IV, perché à 7.950 mètres.
Alors qu’il se préparait à affronter les ultimes 900 mètres vers le toit du monde, le corps de Santiago n’a tout simplement pas tenu. “Il est mort à l’endroit (même) où il se reposait“, a précisé Bodha Raj Bhandari de l’agence Snowy Horizon Treks and Expedition, citée par l’AFP.
Le 9 mai a marqué le coup d’envoi de la saison d’ascension. Et comme chaque printemps, l’Everest se transforme en file d’attente géante. Le Népal a déjà délivré 456 permis à des grimpeurs du monde entier – auxquels s’ajoutent autant de guides népalais. Résultat : près de 900 personnes tenteront de fouler le sommet dans une étroite fenêtre météo favorable. Rien que depuis la semaine dernière, plus de 50 alpinistes ont atteint le sommet, profitant de la première fenêtre de beau temps. Et ce n’est qu’un début.
Chaque année, la montagne rappelle qu’elle reste souveraine, malgré les cordes fixes, les tentes à oxygène et les expéditions commerciales. L’an dernier, 800 alpinistes sont arrivés au sommet, au prix de critiques de plus en plus vives sur la surpopulation et la marchandisation de l’Everest.