Florence envisage d'interdire les locations de courte durée pour préserver son patrimoine historique et contrôler l'afflux touristique. Vraiment ?
© Heidi Kaden
Face à l’explosion des locations à court terme, le maire de Florence, Dario Nardella, a annoncé un projet de loi visant à interdire ce type de location. Cette initiative vise à limiter la “prolifération incontrôlée” de ces locations qui, selon lui, contribuent à la surpopulation touristique dans la ville et nuisent à la préservation de son patrimoine historique.
Protection du centre-ville historique
La proposition de Nardella intervient dans le cadre d’un effort plus large pour protéger le centre-ville historique de Florence. La ville, qui est sur la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1982, est célèbre pour son architecture de la Renaissance et ses nombreux musées et galeries d’art. L’augmentation rapide du nombre de locations à court terme a conduit à une pression accrue sur ces sites patrimoniaux.
Promotion des locations à long terme
En parallèle de cette interdiction, M. Nardella souhaite encourager les locations à long terme. Pour cela, il propose de mettre en place des incitations fiscales pour les propriétaires qui choisissent de louer leurs biens pour de plus longues périodes. Cette mesure vise à équilibrer l’offre de logements dans la ville et à faciliter l’accès à la location pour les résidents de longue durée.
Un mouvement national
Cette initiative ne se limite pas à Florence. En effet, le gouvernement italien travaille actuellement sur une réglementation visant à contrôler les locations de courte durée à travers tout le pays. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une tendance mondiale de réglementation de la location à court terme, qui vise à trouver un équilibre entre les besoins des touristes et la préservation du patrimoine local.