

L’idée ? Permettre aux communes surfréquentées, des îles Lofoten aux vallées de l’ouest, de prélever 3 % par nuitée dans les hôtels ou sur Airbnb. Objectif annoncé : remettre à niveau des infrastructures publiques à bout de souffle. Car avec 38,6 millions de nuitées enregistrées en 2024 (dont plus de 12 millions par des étrangers, un record !), le pays connaît un regain d’intérêt assez inédit.
L’image est bucolique, mais la réalité parfois moins. Les habitants se plaignent de voir certains touristes transformer leurs jardins en WC improvisés. Les camping-cars, eux, s’agglutinent sur les routes, laissant peu de place aux locaux. Les fonds de la taxe ne pourront être utilisés que pour des équipements destinés aux touristes : sanitaires, parkings, signalétique… Rien de glamour, mais ô combien vital.
Et les croisières sont elles aussi concernées !
Le texte voté par le Parlement prévoit également une contribution pour les navires de croisière en escale, autre source de pression sur les communes côtières. Pour appliquer la taxe, les municipalités devront démontrer l’insuffisance de leurs infrastructures… et convaincre l’État.
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