Météo capricieuse, mais touristes fidèles : la Wallonie signe un été 2025 étonnamment positif et s’offre un rebond international.
© Florine Lombaerd
Pluie, soleil, touristes : un cocktail inattendu
L’été 2025 en Wallonie n’a pas été de tout repos côté météo. Et pourtant, contre toute attente, le secteur touristique garde le cap et affiche même un sourire. D’après VISITWallonia, le bilan est « globalement positif », avec un mois d’août en belle forme, voire meilleur qu’en 2024. Juillet, lui, a joué les divas plus timides.
Hébergements : le plein pour les grands formats
Avec des taux de remplissage flirtant avec les 90% dans les hôtels et resorts, et des gîtes de grande capacité presque complets tout l’été, les hébergements wallons s’en sont bien sortis ! Mention spéciale aux établissements proches des événements culturels, comme à Waterloo, où la reconstitution de la bataille a boosté la fréquentation hôtelière de +10%.
Un vent international souffle sur la Wallonie
Si le public belge reste stable après une baisse post-Covid, ce sont les visiteurs étrangers qui changent la donne. Les Néerlandais (+20%), Allemands (+13%) et Italiens (+11%) reviennent en force. Petit bémol pour la France et le Royaume-Uni, légèrement en recul. Les touristes asiatiques ont également visité le territoire.
Événements : les locomotives du succès
Les grands rendez-vous ont tenu la baraque. Entre un Spa-Francorchamps en feu, le Festival de Chassepierre (25.000 visiteurs), Alice au château de Beloeil (32.000 spectateurs) ou encore les fêtes du 15 août à Outremeuse (jusqu’à 230.000 personnes), la Wallonie a fait salle comble. Certaines manifestations ont pris la pluie, mais l’effet événementiel reste un pilier stratégique.
Tourisme en mode adaptatif
Enfin, mention spéciale à la flexibilité du public : entre averses, canicule et refroidissements express, les visiteurs ont jonglé entre activités intérieures (qui ont bien marché) et extérieures, toujours très prisées, notamment les randonnées, balades à vélo ou sorties en forêt. Les attractions classiques, elles, affichent un bilan plus nuancé, avec une tendance à la prudence dans les dépenses.