Le gouvernement régional a enclenché une régularisation musclée visant les hôtes Airbnb ayant loué sans enregistrement officiel. Résultat : des centaines de particuliers reçoivent aujourd’hui une facture rétroactive qui pique, parfois à plusieurs milliers d’euros.
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Tourisme et justice européenne : un long feuilleton
Ce grand déballage fiscal trouve son origine dans une bataille juridique entre Airbnb et la Région bruxelloise, soldée en 2022 par la CJUE (la Cour de Justice de l’Union Européenne). L’Europe a tranché : l’ordonnance bruxelloise de 2016 est bien légale. Airbnb a donc dû transmettre les infos des hôtes… et la ville sort la calculette.
Selon la plateforme, les règles actuelles sont un casse-tête. “Peu de progrès ont été faits pour améliorer ce cadre réglementaire“, critique-t-elle, tout en rappelant qu’elle reste “ouverte au dialogue” avec les autorités locales.
Ce qu’il faut retenir pour les voyageurs
Pas de panique côté touristes : la city tax est en général incluse dans le prix. Mais pour ceux qui cherchent un hébergement insolite ou un logement chez l’habitant, il se pourrait que l’offre diminue… faute d’hôtes prêts à affronter l’administration.