La Petite Sirène, statue légendaire de Copenhague, peut faire chavirer plus qu’un cœur : votre portefeuille est aussi en danger !
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Si vous visitez Copenhague, la Petite Sirène est probablement sur votre liste. Ce chef-d’œuvre de 1913, inspiré par le célèbre conte d’Andersen, est un emblème du Danemark. Mais saviez-vous qu’en la photographiant, vous pourriez involontairement enfreindre les droits d’auteur ? Oui, même après plus d’un siècle d’existence, cette charmante sirène est protégée… et ses avocats veillent.
Des droits d’auteur encore actifs
En général, les œuvres tombent dans le domaine public 70 ans après la mort de leur créateur. Mais ici, il y a un twist : la statue originale de la Petite Sirène a été créée par Edvard Eriksen, décédé en 1959. Résultat ? Ses droits d’auteur resteront valides jusqu’en 2030.
Ainsi, tout usage commercial d’une photo ou vidéo de la statue, sans autorisation, pourrait entraîner des poursuites. Et ces poursuites ne sont pas une légende urbaine : des entreprises et même des guides touristiques se sont déjà fait rappeler à l’ordre. Même la presse est concernée !
Comment éviter les ennuis ?
- Limitez-vous à un usage personnel : immortalisez votre passage pour Instagram, mais évitez les publications monétisées ou professionnelles.
- Si vous souhaitez vendre des clichés, pensez à demander une autorisation préalable… ou visez un autre angle de Copenhague.
Et pourtant, la Petite Sirène est probablement l’une des statues les plus photographiées au monde !