Florence à Compiègne, week-end impérial tout en couleurs

je prépare mon week-end à compiègne

On ne peut évidemment se rendre à Compiègne sans partir à la rencontre de son château. Parmi les têtes couronnées qui y ont fait sa gloire, on retiendra Napoléon III et l’impératrice Eugénie qui y organisaient chaque année les fameuses « Séries de Compiègne » où défilaient les plus illustres personnages. Je ne me lasse jamais de visiter leurs appartements : le salon de thé de l’impératrice est ma pièce préférée ! Flâner dans les jardins sur l’Allée des Beaux-Monts est aussi un incontournable : la forêt domaniale vous attend là, tout au bout.

Prenez le temps de déambuler dans le Jardin des Roses, créé en 1820. A cette période, il est encore temps de profiter des couleurs et des parfums des fleurs. Je ne vais pas vous le cacher plus longtemps : je me serais bien vue en dame de la cour, arpentant les allées !

Mais bon… loin de mes rêves de robes en taffetas, j’ai vécu une autre aventure. Plus sportive, celle-là ! Le ‘Boat and Bike’. Il s’agit d’ un circuit  ultra original : une croisière-vélo qui permet de combiner les joies du vélo et de la navigation. A vous de choisir par quoi vous commencez ! Nous, on a préféré prendre le bateau d’abord : trop peur de flâner sur la route à vélo et de louper le départ du bateau ! Nous sommes partis de Compiègne et avons profité de la formule « brunch » servie à bord. Trop gai de se faire servir au fil de l’eau. Papotes, dégustation, découverte des paysages et du patrimoine. Je ne suis pas une grande sportive, mais je n’ai pas rencontré de difficulté sur les 25 km qui séparaient Pont-Sainte-Maxence de Compiègne. On a pris le temps et on a participé au rallye découverte qui permet de résoudre des énigmes tout au long du circuit. N’oubliez pas de réserver : les places sont limitées et les dates d’excursion sont fixées au calendrier.

Le soir, nous avons mangé un petit truc léger : on avait rendez-vous pour une balade auditive au cœur de la forêt de Compiègne ! Je suis sûre que vous allez me demander  de quoi il s’agit. Et bien, c’est une sortie nocturne excitante au plus haut point pour aller écouter le brâme du cerf à la nuit tombée. Guidés par l’animateur de l’Office national des Forêts, on s’est enfoncé dans l’ancien domaine de chasse. Mettez de bonnes chaussures de marche et couvrez-vous bien : la distance est importante et ça caille. Hélas, nous n’avons pas entendu le fameux brame, étant un peu trop tôt dans la saison. Petit conseil : vous aurez plus de chance à partir de mi-septembre. En revanche de nombreux autre cris d’oiseaux et d’animaux nous ont été identifiés. Du coup, je ne regrette pas du tout cette sortie. Découvrir la nature la nuit est magique. Et assez excitant ! Avec ma lampe de poche à la main, je me serais crue dans un des romans que je lisais ado. N’oubliez pas de réserver : là aussi, c’est obligatoire.

Après cette escapade de presque 3 heures encore, on s’est écroulé. j’ai dormi comme une reine. Les chambres d’hôtes de la Parenthèse du Rond Royal, aménagées dans des écuries, sont pleines de charme. Des poutres, des teintes toute douces, des objets chinés avec soin. Et vous êtes à 2 pas du centre historique de Compiègne. D’ailleurs, j’aurais aimé faire de l’équitation : le stade équestre du grand parc était juste à côté de l’hébergement. Mais après la journée chargée de la veille, on a opté pour le repos.

Nous avons pris le temps d’aller manger à l’Atelier d’Yves à midi. Le restaurant se trouve dans le T’Aim Hôtel, avec une vie imprenable sur la rivière Oise: les décors de l’un et l’autre sont des plus élégants !  La cuisine est ouverte sur la salle : j’ai été ravie. Un véritable orchestre se jouait là devant les fourneaux.  J’ai osé la terrine de thon rouge confit et haricots de Paimpol : un régal. Quant au véritable baba au vieux rhum et fruits de saison, il était à tomber !

On a gentiment repris la route en faisant un crochet par le Mémorial de l’Armistice : trop dommage de partir sans avoir visité ce site historique. La Clairière de l’Armistice symbolise la fin des hostilités de la Grande Guerre : ici, les livres d’Histoire se matérialisent. Je n’ai pas lu toutes les pancartes et les informations mises à disposition au musée mais j’ai trouvé l’émotion et le recueillement que j’étais venue chercher.

Vous aussi, profitez des couleurs de l’été indien qui s’annonce pour vous évader dans l’Oise ! Compiègne est à 2 heures de route de Bruxelles et a tellement de choses à vous offrir : nul doute que vous en reviendrez tout ragaillardis !

je prépare mon week-end à compiègne