Madagascar : voici mes lieux de prédilection

28-07-2025
Il y a quelques années, un enquêteur du Guide du routard, qui revenait régulièrement à Madagascar, me dit : « Quelques endroits ici, je me les garde pour moi, je ne les recommanderai jamais aux lecteurs. Ils me sont trop précieux pour que j’accepte de les voir envahis par la foule. »

Paradoxal, mais logique : quand vous êtes bien quelque part, vous n’avez aucune envie de voir s’abîmer l’environnement qui vous convient.

L’exercice est donc périlleux, mais je peux m’y livrer sans crainte : le tourisme de masse à Madagascar n’est pas pour demain ni même après-demain, et le territoire est si vaste qu’il y en a pour tous les goûts. Voici les miens.

Madagascar
© adobe

Chez RaWill à Toliara

Un petit bar de quartier à Toliara, sur la côte sud-ouest. Il n’a pas de nom même si tous ceux qui y viennent l’appellent du prénom à peine modifié de son patron : chez RaWill – il s’appelle William, le « Ra » qui s’accole au prénom raccourci est une façon de dire « monsieur ».

Il y a quatre tables bancales en terrasse, quelques autres dans deux petites salles sur le côté et à l’arrière. Les gens du quartier y passent, s’arrêtent parfois, mais n’oublient jamais de saluer le patron ou son épouse, ni de formuler des souhaits circonstanciels à chaque jour de fête. Il arrive qu’une grande table se forme, entre amis ou en famille, et ça peut durer toute la journée.

Ce quartier a été le mien pendant plus de quatre ans, je ne m’en suis pas beaucoup éloigné et j’y reviens toujours, comme chez moi.

Antalaha, capitale de la vanille

Antalaha, sur la côte nord-est, capitale autoproclamée de la vanille, bénéficie des retombées économiques de cette culture, « l’or noir de Madagascar ».

Au bord de l’océan Indien, une longue promenade mène du port à des lieux presque champêtres. Un marché populeux offre aux lève-tôt (j’en suis) café, gâteau banane et autres petits-déjeuners d’une gouteuse simplicité, pendant que les commerçants déballent leurs marchandises.

La circulation sur la route nationale qui coupe la ville en deux est parfois dense, mais dans l’ensemble, il règne à Antalaha un calme appréciable.

Mahajanga et son baobab géant

Mahajanga, à l’ouest, est une autre ville côtière. Plus grande que Toliara, moins pluvieuse qu’Antalaha, elle est célèbre pour un baobab géant qui trône au cœur de la ville – les touristes, malgaches comme étrangers, s’y font systématiquement photographier.

Madagascar
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Je marche le long de la corniche, mange le soir des brochettes (masikita) avec du manioc grillé – l’équivalent, pour un dîner léger, du petit-déjeuner d’Antalaha.

Les plus belles plages sont à l’extérieur de la ville, ce qui m’arrange : au centre, pulse une vraie vie locale, non soumise aux exigences des gens de passage.

Et tant d’autres lieux…

Et tant d’autres lieux, bien sûr :

  • un bar (encore ?) à Fianarantsoa où je me sens en famille,
  • le petit marché de Foulpointe (Mahavelona pour les Malgaches) au nord de Tamatave (Toamasina),
  • la ville-étape de Maevatanana sur la Nationale 4,

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