Première cité touristique et gastronomique du Périgord, Sarlat est riche d’un patrimoine unique. Tour d’horizon des édifices civils et religieux qui font le charme de cette ville, symbole du bien-vivre français.
© Philippe Bourget ©
Sarlat doit beaucoup à André Malraux. C’est parce qu’il vint ici pendant la Seconde Guerre mondiale et qu’il fut interpellé par le bâti dégradé que l’homme de lettres lança sa célèbre loi de protection du patrimoine. Sarlat compte depuis 11 hectares de secteur sauvegardé et un nombre important de bâtisses classées. Dans l’ancienne église Sainte-Marie, l’ascenseur panoramique permet de découvrir les édifices majeurs de la cité, comme la cathédrale Saint-Sacerdos ou le cloître des Récollets.
église sainte-Marie © Philippe Bourget ©
En se baladant, on découvre encore mieux cette richesse !
Voici la cour des Fontaines, rescapée de l’enclos abbatial d’un couvent fondé par les moines bénédictins, aujourd’hui une jolie place. On passe par la cour des Chanoines, à la splendide chapelle Saint-Benoît au toit de lauzes, du 12ème s.
cour des fontaines © Philippe Bourget ©
On s’arrête devant Saint-Sacerdos, devenue cathédrale grâce au pape Jean XXII, qui érigea Sarlat en évêché. Derrière celle-ci, la lanterne des morts intrigue. Serait-ce une chapelle inspirée de la Terre sainte, après le retour des Croisés ?
Le Sarlat du pouvoir civil.
Les nobles ont su contrer l’influence des religieux en embellissant la ville de leurs hôtels particuliers, de style Renaissance. Plusieurs se trouvent autour de la rue de la Salamandre, tel l’hôtel de Grézel, du 15ème s.
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Autour de la place de l’Oie, le manoir de Gisson et les hôtels particuliers Vassal et Plamon, en témoignent aussi. Comme l’hôtel de Vienne ou la maison de La Boétie, bâtie par le père du poète. La ville de Sarlat est aussi gourmande… d’architecture.