Ovidiu A., trentenaire originaire de Iasi en Roumanie, pensait profiter de quelques jours à Caorle, près de Venise, avec sa femme et ses deux filles. Mais le 24 août, les carabiniers l’arrêtent au petit-déjeuner.
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Son tort ? Porter exactement le même nom qu’un autre Roumain, condamné pour vol aggravé et recherché par la justice italienne. Emmené directement en prison à Pordenone, Ovidiu y restera presque un mois. À sa sortie, il résume : “Le cauchemar est terminé” (Corriere del Veneto).
Une bataille administrative kafkaïenne
Il a fallu que l’avocat fouille les archives judiciaires, car les systèmes informatiques des différentes autorités ne communiquent pas entre eux. Résultat : des semaines à prouver qu’il n’était pas l’homme condamné en… 2014, avec une peine confirmée en 2020.
Libéré, Ovidiu a choisi de ne pas fuir immédiatement l’Italie. Lui et sa famille vont prolonger encore un peu leur séjour, histoire de finir ces vacances mouvementées sur une note plus douce.