Rome, le 4 septembre 476. Dans les rues autrefois animées de la capitale impériale, un silence lourd pèse, témoignant de la fin d'une époque et du début d'une nouvelle ère.
© David Kohler
L’Empire romain d’Occident, autrefois vaste et puissant, est maintenant réduit à l’ombre de sa gloire passée. Les invasions barbares, les conflits internes et l’affaiblissement économique ont érodé les fondements de l’empire.
Romulus Augustule, le dernier empereur romain, un jeune garçon sans véritable pouvoir, est déposé par Odoacre, un chef barbare. Cette action symbolise non seulement la fin du règne de Romulus mais aussi la fin de l’Empire romain d’Occident.
Un nouveau pouvoir émerge
Odoacre, refusant le titre d’empereur, se proclame roi d’Italie, marquant le début de l’ère post-romaine en Occident. Cette transition de pouvoir signale un changement radical dans la structure politique et sociale de l’Europe.
© Cristina Gottardi
Rome, témoin silencieux
La ville de Rome, centre du monde antique, est maintenant le témoin d’un changement monumental. L’effondrement de l’Empire romain d’Occident laisse un vide de pouvoir, ouvrant la voie à l’âge des royaumes barbares et, finalement, au Moyen Âge.
Un héritage qui perdure
Bien que l’empire soit tombé, l’héritage de Rome continue de façonner le monde moderne. Les idées, la culture, l’art, le droit et la langue latine de Rome continuent d’influencer la société contemporaine.
Le 4 septembre 476 restera gravé comme le jour où l’un des plus grands empires de l’histoire a pris fin, marquant le début d’une nouvelle ère dans l’histoire de l’Europe et du monde.