Le 20 mai 1927, un jeune pilote américain de 25 ans, Charles Lindbergh, décolle de Roosevelt Field, un aérodrome situé à Long Island, New York. Son objectif audacieux : réaliser le premier vol transatlantique en solitaire et sans escale, reliant New York à Pari !
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À bord de son avion monoplan spécialement conçu, le Spirit of St. Louis, Lindbergh s’élance dans le ciel à 7h52 du matin.
Un pari audacieux
À cette époque, traverser l’Atlantique en avion est un défi de taille. Plusieurs tentatives ont échoué, et les risques étaient immenses. Lindbergh, surnommé “Lucky Lindy”, décide de relever ce défi en solitaire, sans radio et avec une visibilité limitée !
Le Spirit of St. Louis
Le Spirit of St. Louis est un monoplan monomoteur à aile haute, conçu spécifiquement pour cette traversée historique. Construit par la Ryan Airlines Company à San Diego, il est équipé d’un moteur Wright Whirlwind J-5C de 223 chevaux. L’avion mesure 8,41 mètres de longueur avec une envergure de 14 mètres. Pour maximiser l’autonomie, il dispose de réservoirs pouvant contenir jusqu’à 1 700 litres de carburant, lui permettant de parcourir environ 6 600 kilomètres sans escale. Afin de réduire le poids, Lindbergh a choisi de ne pas installer de pare-brise frontal, utilisant à la place un périscope pour la visibilité avant.
Une traversée périlleuse
Pendant plus de 33 heures, Lindbergh affronte des conditions météorologiques difficiles, la fatigue et la solitude. Il survole l’océan Atlantique, guidé par ses instruments et son instinct. Le 21 mai, à 22h22, il atterrit enfin à l’aéroport du Bourget, près de Paris, accueilli par une foule en liesse. Cet exploit fait de lui un héros mondial et marque une étape majeure dans l’histoire de l’aviation. Le vol de Lindbergh a ouvert la voie à l’aviation commerciale transatlantique !